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Burkina Faso : de jeunes producteurs francophones à l’école des techniques de production cinématographique

BURKINA FASO – Ce 6 novembre, une vingtaine de participants ont achevé quatre jours d’atelier sur la production cinématographique à l’espace culturel Rendez-Vous à Ouagadougou, au Burkina Faso.

Pendant 4 jours, les participants burkinabè (en présentiel) et ouest africains (en ligne) en ont appris un peu plus sur « Le métier de producteur », « Le profil du producteur créatif », « Les relations entre Producteur et Réalisateur », « Le rapport entre le producteur et les mécanismes de financements », « La création et la gestion de société de production », « Méthodes d’élaboration de budgets » et de « Plan de financement d’un projet de films » avec Souleymane Kébé et Michel Zongo, un duo qualifié en production et en réalisation et qui accumule de solides expériences dans la pratique. Lors de cette session, « je vais partager avec vous mon expérience dans la production et la post-production. Comment développer un projet ? Comment le produire ? Comment chercher un projet ? Comment trouver un projet ? Pourquoi produire ? Et comment produire ? », a laissé entendre à l’ouverture de l’atelier, le 3 novembre, Michel Zongo.

De l’importance de la production dans le cinéma

A cette cérémonie de lancement de l’atelier, le Délégué général du Fespaco (Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou), Alex Moussa Sawadogo a expliqué que « il est important pour nous en tant que directeurs de festival et programmateurs d’avoir des producteurs qui connaissent vraiment leur travail …de savoir utiliser les outils de maintenant ; et c’est avec le producteur qu’on discute quand on veut vraiment un film ».

La Fédération nationale du cinéma et de l’audiovisuel du Burkina Faso représentée à cette occasion par Aziz Nikiema a exprimé sa satisfaction de l’opportunité de cet atelier qui vient résoudre un problème de taille. « L’un des maillons faible de notre cinéma est la production. Tous les réalisateurs sont leurs propres producteurs. Cette formation va permettre d’avoir des producteurs de métier » a-t-il indiqué.

Enfin, le président du Cinéma ambulant numérique au Burkina Faso, Wendlasida Ouédraogo a traduit la disponibilité de sa structure dans l’accompagnement de ce projet. « En tant qu’exploitant de cinéma ambulant, la matière première est bien sûr le cinéma ; quand on va vers les populations à l’intérieur du pays, où il n’existe pas de salle, on peut mesurer l’importance du cinéma dans la construction de nos populations ; aujourd’hui au niveau de l’enseignement, on oublie beaucoup de choses mais que le cinéma vient compléter ; quand on parle de producteur de métier, c’est pour aider à avoir des produits de qualité. Nous serons heureux de diffuser les œuvres qui naîtront de vos formations » a-t-il déclaré.

Porté conjointement par le Collectif Génération Films du Burkina Faso et la Compagnie Naforo Bâ de la Côte d’Ivoire, ce micro-projet de formation  a été rendu possible grâce à l’appui du Programme AWA (Art in West Africa).

Hortense ATIFUFU ©www.noocultures.info

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